Pénurie et climat : les pays membres du G20 réunis à Rome
Radio-Canada
Les dirigeants du G20 des plus grandes économies mondiales ont entamé samedi à Rome une réunion de deux jours dont l'un des enjeux sera de tenter d'arriver à des engagements clairs pour le climat, juste avant la COP26 à Glasgow, en Écosse.
Nous devons être plus ambitieux sur le climat, a ainsi affirmé le président du Conseil européen Charles Michel, évoquant deux débats en parallèle : devrions-nous améliorer notre ambition commune au niveau du G20, renforcer les objectifs sur la neutralité climatique [...] Et aussi, quels sont les objectifs concrets?
Les prochaines heures seront importantes pour résoudre les questions restant ouvertes, a-t-il estimé avant l'ouverture des débats à Rome, reconnaissant que la question était difficile, notamment pour certains pays dépendant du charbon.
C'est difficile à accepter, a-t-il convenu. Nous allons avoir du mal et nous ferons de notre mieux pour convaincre les pays qui sont encore réticents.
La veille déjà, le secrétaire général de l'ONUOrganisation des Nations unies, Antonio Guterres, avait à nouveau tiré la sonnette d'alarme sur le risque de catastrophe climatique et pointé la responsabilité particulière des pays du G20. Ce groupe, qui comprend entre autres le Canada, les États-Unis, l'Union européenne, mais aussi la Chine, la Russie et l'Inde, représente la plus grosse partie des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Les chefs d'État et de gouvernement partiront en effet pour Glasgow, en Écosse, pour participer à la COP26, à peine la réunion du G20 achevée dimanche à Rome. Mais leur capacité à s'entendre ce week-end sur des engagements forts pour le climat n'est pas garantie.
Les discussions sont compliquées par l'absence à Rome de deux acteurs de poids : les présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine, qui ne participent au G20 que par visioconférence.