Pénurie en santé : la Coalition du N.-B. sur la santé présente des solutions
Radio-Canada
Des syndicats du secteur de la santé au Nouveau-Brunswick et des organismes communautaires demandent au gouvernement provincial de les inclure aux discussions sur tout changement dans le système de la santé.
Dans un communiqué publié vendredi, la Coalition du Nouveau-Brunswick sur la santé dit être préoccupée par les changements annoncés le 15 juillet par le premier ministre Blaine Higgs, notamment le remplacement des conseils d’administration des réseaux de la santé par deux fiduciaires.
Ce jour-là, Blaine Higgs a dit qu’il souhaitait se débarrasser des barrières et avoir les bonnes personnes en place pour surmonter la situation actuelle.
Selon Susie Proulx-Daigle, présidente du Syndicat du Nouveau-Brunswick, cela équivaut à demander au personnel d’en faire plus avec moins.
Depuis des années, les politiciens chantent la même rengaine et cela n’a mené qu’à des désastres. Cette crise va durer aussi longtemps que le gouvernement refusera de se rendre compte qu’il faut augmenter le nombre de travailleurs de soins de santé, souligne Mme Proulx-Daigle, citée dans le communiqué.
Selon la coalition, qui représente des milliers de travailleurs de la santé, le principal problème en ce domaine est la pénurie de personnel qui ne fait que s’aggraver à cause de la pandémie de COVID-19.
Il ne reste qu’un nombre limité de travailleurs de la santé et on s’attend à ce qu’ils continuent de fournir les mêmes soins que s’il n’y avait pas de pénurie, déplore Paula Doucet, présidente du Syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick.
Les décisions de la semaine dernière ressemblent à celles du début de la pandémie de COVID-19 visant à gérer la situation avec un minimum de personnes, ajoute-t-elle.
La coalition présente les recommandations suivantes :