
Pénurie de main d'œuvre: les employeurs sont créatifs pour recruter
Le Journal de Montréal
Alors qu'il y a une pénurie de main-d’œuvre, les employeurs redoublent de créativité pour tenter d’attirer et de garder leurs employés.
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Certains employeurs offrent des primes en argent, alors que d'autres pensent à des initiatives plus farfelues.
Le propriétaire du restaurant Aris5 à Montréal, Leonardo Daniel Arizmendi Morales, paye des activités à l’extérieur du cadre de travail pour attirer de nouveaux employés, mais aussi pour fidéliser les employés actuels.
«On offre des activités payées, par exemple aller manger au resto, faire du kayak, aller une journée au cinéma, que ce soit eux ou avec leur famille», a-t-il expliqué.
Le propriétaire de la boucherie Sévelin à Longueuil offre quant à lui un programme de conciliation travail-études: les employés reçoivent un salaire horaire, mais aussi un bonus en argent à chaque session complétée.
Au restaurant Shaker, sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal, on offre des bonis pouvant aller jusqu’à 1000 $ sur l’embauche de postes en cuisine parce que c’est une denrée rare dans le domaine de la restauration.
«C’est vraiment difficile de trouver des bons cuisiniers. Durant la COVID, la plupart des cuisiniers que je connais ont changé de direction dans un autre domaine», a expliqué le gérant du restaurant, Derwin Augustin.
Certains employés du Shaker disent que certains de leurs collègues ont quitté le restaurant, alléchés par d'autres primes de la sorte, mais que leurs employeurs ne leur ont finalement pas versé la somme ou l’avantage promis.