
Pénurie de main-d'œuvre à la DPJ : des familles forcées de changer d'intervenant très souvent
TVA Nouvelles
Une pénurie de main-d’œuvre à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de Montréal force des familles à changer très souvent d’intervenants, ce qui rend difficile la mise en place de liens de confiance.
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Ce problème ajoute une pression énorme sur le personnel en place qui doit répondre à la demande dans des délais adéquats.
La mère d’un enfant problématique a confirmé à TVA Nouvelles que son garçon a changé 12 fois d’intervenant dans les deux dernières années en raison d’un roulement trop rapide du personnel.
Malgré les 17 équipes de 20 personnes, la DPJ à Montréal n’est pas en mesure de répondre à la demande.
«En fait, c’est très malheureux pour une famille d’avoir un nombre aussi important d’intervenants dans une famille, mais c’est une réalité. En plus de la mobilité habituelle que je dirais naturelle comme des départs en raison de congé de maternité, de la retraite ou du développement professionnel, on a une grande difficulté à recruter», a mentionné Nadine Thiffault des services dans la communauté du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.
Cette pénurie de main-d’œuvre fait en sorte qu’au lieu de suivre une quinzaine de famille, les intervenants doivent plutôt en suivre près d’une vingtaine.