Pénurie de main-d’œuvre : le DG de la Fromagerie St-Albert lance un cri du cœur
Radio-Canada
Alors que le programme fédéral de Prestation canadienne de la relance économique prend fin samedi, la pénurie de main-d’œuvre, elle, demeure entière. À la Fromagerie St-Albert, dans l’est ontarien, le problème est tel que l’entreprise peine à maintenir son rythme de production.
Pas de doute, cette rareté de la main-d'œuvre frappe fort chez la coopérative fromagère. En fait, la Fromagerie St-Albert a toutes les misères du monde à recruter des forces fraîches, et ce depuis plusieurs mois.
Il faudrait, au minimum, de 25 à 40 travailleurs. Si on avait ce bassin de disponible, on les embaucherait tous, confie le directeur général de la fromagerie, Éric Fontaine.
Celui-ci fait des pieds et des mains pour rendre l’entreprise attrayante aux yeux des travailleurs. D’abord, les salaires ont été augmentés et font l’objet d’une révision environ tous les six mois.
Le salaire de base [pour] quelqu’un qui commence est d’environ 20 $ de l’heure. Après quelques mois, la [même] personne peut gagner environ 25 $ de l’heure, dépendant [de ses] responsabilités. [...] Malgré ça, c’est quand même difficile pour nous de trouver de la main-d'œuvre, ajoute le directeur général de la coopérative.
C’est sans compter les efforts de recrutement qui, dans cette même période, ont considérablement augmenté.
Par exemple, deux employés des ressources humaines se sont vu confier la mission de faire du recrutement de main-d'œuvre à temps plein, mais rien n'y fait.