Pénurie d’enseignants: l’école Natagan de Barraute cherche de nouvelles façons de faire
Radio-Canada
Confrontée à la pénurie d’enseignants, l’école secondaire Natagan de Barraute réfléchit à de nouvelles façons de faire pour maintenir son offre de cours.
Différentes alternatives sont étudiées au niveau de l’organisation scolaire, notamment pour l’enseignement des mathématiques et des sciences appliquées, ainsi que les programmes axés sur l’emploi, dans la petite école de 95 élèves.
On va offrir notre même grille-matières qu’on le faisait par le passé, on l’a bonifiée avec quelques cours d’options, mais on réfléchit à comment on va offrir autrement certaines matières. Par exemple, ça pourrait être par des cours en ligne, le jumelage de groupe, la formation générale adulte pour nos 16 ans et plus, ça va être toutes des options qui vont être envisagées, explique la directrice de l’école Natagan, Anik Saumure.
Cette réflexion suscite des inquiétudes auprès des parents, qui craignent un exode des élèves vers Amos selon une pétition qui a recueilli 1150 signatures. Ils ont pu prendre connaissance de la grille-matières proposée, lors d’une réunion extraordinaire du conseil d’établissement, jeudi soir.
Anik Saumure assure que l’objectif est justement de maintenir une offre plus complète à Barraute, mais que celle-ci sera dispensée autrement, afin d’offrir des services de qualité au plus grand nombre d’élèves possible. Le problème, c’est que l’école Natagan doit faire appel à plusieurs enseignants non légalement qualifiés, une situation qu’elle souhaite renverser.
On a une réalité à Barraute. On a des petits groupes, donc c’est sûr qu’en offrant plusieurs options, ça fait des encore plus petits groupes. On veut offrir un service de qualité, je le répète, à tous nos élèves. Parce que présentement, on a des petits groupes, mais plusieurs élèves ont des enseignants non légalement qualifiés, et ça, il faut y penser aussi. C’est ça notre devoir, de trouver des solutions pour que tout le monde ait des enseignants qualifiés dans le contexte de la pénurie, souligne-t-elle.
Le portrait devrait se préciser à la mi-mars avec les choix de cours des élèves.