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Pâte de cellulose à l’usine Fortress : « ce projet-là, il n’est plus sur la table »
Radio-Canada
Plus de trois ans après l’arrêt de la production de pâte de cellulose à l’usine Fortress de Thurso, l’idée de relancer ce type d’activités à la papetière « n’est plus sur la table », affirme le ministre Pierre Fitzgibbon, concrétisant ainsi l’un des scénarios envisagés par Québec pour l’avenir de la papetière.
L'usine Fortress de Thurso a cessé de fabriquer de la pâte de cellulose en 2019, en raison de la situation du marché pour le produit à l’époque. Ce qui devait alors être une mesure temporaire de quelques mois perdure désormais depuis plus de trois ans.
En attendant de trouver un repreneur sérieux pour la papetière, Québec a injecté des millions de dollars pour entretenir les installations de l’usine Fortress. Cette dernière sert actuellement de lieu de traitement des eaux usées de Thurso.
En entrevue à Radio-Canada, le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec, Pierre Fitzgibbon, soutient que son équipe et lui ont essayé très fort depuis deux ans de trouver un repreneur pour redémarrer la production de pâte à Thurso.
Il poursuit en disant que, malheureusement, on a conclu il y a quelques semaines que ça va être impossible.
« Je veux rassurer tous les gens de Thurso : il n'y aura aucun enjeu, peu importe la décision qui va être prise, une transition va être faite. Je veux rassurer tout le monde que les eaux usées vont être traitées. »
Moi aussi j'aurais aimé voir une usine de pâtes, mais il faut accepter qu'après deux ans, il n'y a aucun repreneur. Il y a eu un repreneur qui nous a demandé d'investir beaucoup d'argent, ce que je ne suis pas prêt à faire en raison de l’état actuel du marché de la pâte de cellulose, affirme le ministre.
« Honnêtement, je pense que ce n'est pas réaliste de penser que les Québécois vont investir dans une usine de pâtes. Cela a été essayé à plusieurs reprises sans succès. »
Plus tôt cette année, le ministre Fitzgibbon avait aussi soulevé qu’il serait plus logique, selon lui, que la papetière se dote d’une nouvelle vocation, plutôt que de replonger dans sa traditionnelle production de pâte de cellulose.