Ovni: rencontre du 7e type (et toutes les autres avant ça)
Métro
La plupart des gens connaissent le film de Steven Spielberg Rencontre du troisième type, mais saviez-vous qu’il y a au total sept types de rencontres rapprochées quand on parle de classification des observations d’objets volants non identifiés (ovnis)?
En cette Journée mondiale des OVNI, Métro rencontre le journaliste Christian Page, auteur de nombreux livres sur le paranormal (dont Ovnis au Québec), pour décortiquer tout cela. Comme ça, la prochaine fois que vous tournerez le regard vers le ciel, vous serez prêt.e à faire toutes sortes de rencontres, même les plus extraordinaires!
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Christian Page explique qu’avant la rencontre rapprochée du 1er type (RR1), il y a les observations d’ovnis qualifiées de « secondaires », puisque les objets sont observés « de beaucoup trop loin pour être identifiés correctement ».
Dans le cas d’une observation de nuit, on parle de « Lumières nocturnes » et de jour, de « Disques diurnes », selon la classification élaborée par l’astronome américain Josef Allen Hynek. Celui qui a entre autres travaillé avec l’US Air Force à partir des années 1950 pour étudier les ovnis a catégorisé les observations jusqu’à la rencontre rapprochée du 3e type (RR3).
« Hynek va un peu regretter cette expression de disques diurnes, parce que ça laisse supposer que l’objet a forcément la forme d’un disque, alors qu’en réalité, [cela pourrait être] simplement un point ou une lumière dans le ciel qui est observé de jour », explique le spécialiste des questions touchant les phénomènes paranormaux.
Ensuite vient la RR1, qui désigne une observation « suffisamment près » d’un objet – entre 50 et 100 mètres – pour que le témoin « puisse observer des structures qui lui permettent d’établir qu’il ne s’agit pas fondamentalement d’un avion ou d’un hélicoptère ».