Ottawa se dote d’un nouveau service dédié aux relations avec les Autochtones
Radio-Canada
La Ville d’Ottawa a créé un nouveau service qui travaillera en collaboration avec les premiers peuples pour améliorer les conditions de vie des Autochtones. La Municipalité, qui a reconnu le profond traumatisme qu’ont causé les pensionnats indiens du Canada aux communautés autochtones, a procédé récemment à l’embauche de deux ressources autochtones.
Si le développement de ce nouveau service se poursuit, la Municipalité a d'ores et déjà embauché Lindsey McGregor comme nouvelle gestionnaire responsable des relations avec les Autochtones, en mars dernier. Elle sera accompagnée par une première spécialiste responsable des liens avec les Autochtones, dont le mandat débutera très bientôt.
De plus, afin d’encadrer les relations avec la Nation Algonquine Anishinabeg, la Ville d’Ottawa annonçait, en mars dernier, l’implantation d’un protocole culturel réalisé avec des leaders Anishinabeg, des aînés et des gardiens du savoir issus des 11 Premières Nations reconnues par le gouvernement fédéral et situées principalement au Québec et en Ontario.
Ces deux nouveaux postes furent créés afin d'assurer la qualité des relations avec la Première Nation Anishinabeg ainsi qu’avec les Premières Nations, Inuit et Métis qui vivent ou transitent par Ottawa.
Nous allons continuer d’intégrer les perspectives autochtones et soutenir leur autodétermination. Comment un gouvernement municipal peut-il soutenir ces droits? questionne Lindsey McGregor.
C’est un exemple de questions clés que se pose depuis longtemps le gouvernement municipal d'Ottawa et qui s’ajuste en fonction des réponses, rappelle-t-elle.
Mme McGregor est une femme Anishnabeg originaire de la communauté de Whitefish River First Nation, située sur l’île Manitoulin.
« Je travaille avec les Autochtones en provenance de différents territoires du Canada. Mon mandat consiste à créer un environnement d'inclusion et un lieu pour entendre plus de voix autochtones. »
Celle qui a grandi à Gatineau pour emménager par la suite à Ottawa incarne l’inclusion et connaît les défis des réalités des premiers peuples. Je fais partie de la communauté autochtone d’ici, dit-elle.