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Ottawa s'attaque au gain en capital: moins payant de vendre votre chalet dès juin
Le Journal de Montréal
Ceux qui ont des centaines de milliers de dollars d’actifs à liquider ont deux mois pour le faire. Dès le 25 juin, le gain en capital sera taxé davantage afin de permettre au gouvernement Trudeau de payer ses nouvelles mesures.
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«Je suis confiante que cette mesure n’aura pas d’effets négatifs sur le climat d’investissement au pays», a dû se défendre la ministre des Finances, Chrystia Freeland, lors de la présentation de son budget, mardi après-midi.
Confronté à la perspective de perdre sa cote AAA parfaite, le gouvernement Trudeau sort le bazooka. Il souhaite aller chercher 20 milliards sur cinq ans en augmentant le taux d’inclusion des gains en capital supérieurs à 250 000 $.
Le gain en capital, c’est le profit qu’on touche quand on revend quelque chose dont la valeur a augmenté. Plus souvent qu’autrement, il s’agit d’actions d’entreprises cotées en bourse ou d’une résidence secondaire comme un chalet. La vente de la résidence principale, elle, va demeurer exempte d’impôts.
Le gouvernement prévoit qu’environ 40 000 Canadiens – 0,13 % de la population – et 300 000 entreprises – 12 % du total – auront des revenus tirés de gains en capital l’an prochain.
Aussi bien dire que la mesure ne touche que les ultra-riches. Les 40 000 individus visés gagnent en moyenne 1,4 million $.
La mesure est douce-amère du côté des entreprises, car Ottawa ne pigera pas que dans les poches des multinationales, selon la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante.