Ottawa promet des remboursements d’impôt à temps pour les déclarations en ligne
Radio-Canada
Le gouvernement Trudeau assure que les remboursements d'impôt seront versés sans délai aux contribuables qui produisent leurs déclarations de façon électronique, et ce, malgré la grève des fonctionnaires fédéraux.
Si vous produisez votre déclaration de revenus en ligne, votre déclaration de revenus ne subira pas du tout d'impacts, s'est engagée lundi la ministre du Développement social, Karina Gould, lors d'une période de questions particulièrement houleuse.
La porte-parole conservatrice responsable du Conseil du Trésor, Stephanie Kusie, lui a alors répondu, visiblement sceptique, que cette ministre est celle qui est responsable des arriérés de passeports en premier lieu.
Les Canadiens doivent transmettre leur déclaration de revenus au plus tard dimanche. Ceux qui ont un solde dû doivent le payer lundi au plus tard. Selon la ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier, 95 % des déclarations sont désormais transmises en ligne.
À de nombreuses reprises, la députée Kusie, comme bien d'autres de ses collègues, a réclamé en criant que le gouvernement mette fin à cette grève.
Contrairement aux conservateurs, nous respectons les droits des travailleurs et nous adoptons une approche qui garantit que nous respectons le droit à la négociation collective et que nous respectons le droit de grève, a notamment répliqué Mme Gould.
Quelques instants plus tôt, la ministre Lebouthillier avait répondu au lieutenant politique pour le Québec des conservateurs, Pierre Paul-Hus, n'avoir aucune leçon à recevoir de la formation de celui-ci relativement à des négociations avec les syndicats ou à la prestation de services à la population.
Les Canadiens se rappellent bien la grande noirceur sous Harper, a envoyé la ministre. On a coupé dans les services, on a muselé les scientifiques, on a tenté d'écraser le mouvement syndical partout au pays.
Les conservateurs n'ont fait que couper dans la fonction publique, a-t-elle renchéri en imitant le mouvement d'une guillotine pendant que des députés près d'elle scandaient chop, chop, chop.