
Ottawa incite les voyageurs aériens à « consigner tout incident qui se produit »
Radio-Canada
Alors que les plaintes visant des compagnies aériennes se multiplient, parfois dans un flou législatif difficile à démêler, Ottawa invite les passagers à documenter tout problème qui pourrait survenir lors de leur voyage, « car ils pourraient être admissibles à une indemnisation ».
Cinq ministres ont signé une même déclaration, jeudi, visant à interpeller – mais avant tout à rassurer – la population sur les progrès et mesures continus pour améliorer l’expérience des voyageurs dans les aéroports canadiens, ces dernières semaines.
Aucun voyageur ne devrait avoir à dormir sur le plancher d’un aéroport ou se sentir en danger en raison d’un vol retardé ou annulé. C’est inacceptable, jugent les ministres signataires des Transports, de la Santé, de la Sécurité publique, du Tourisme, ainsi que des Finances.
Leur annonce fait aussi état d'une diminution des annulations et des retards de vols entre juillet et août.
Ainsi, 12 % des vols ont été annulés la première semaine de juillet, alors que 3 % l’ont été sur la même période en août, selon les données publiées par Transports Canada et provenant des quatre principaux aéroports du pays.
En termes d’attente, environ 15 % des vols prévus entre le 1er et le 7 août sont partis avec au moins une heure de retard par rapport à l’horaire initialement prévu, alors qu’ils étaient près de 25 % à afficher du retard durant la première semaine de juillet.
Quant aux attentes interminables dans des avions immobilisés sur le tarmac des aéroports, elles ont considérablement chuté, ajoute Ottawa.
Au cours de la dernière semaine de juillet, seulement 1 % des aéronefs (ou 19 aéronefs) ont été maintenus en attente sur l’aire de trafic, comparativement au sommet de 373 atteint au cours de la semaine du 23 au 29 mai 2022, chiffre Transports Canada, en parlant de l’aéroport international Toronto Pearson.
L’attente s’est aussi légèrement améliorée dans les files labyrinthiques des contrôles de sécurité : 88 % des passagers aux quatre principaux aéroports ont pu les franchir dans un délai de 15 minutes, selon les récentes données.