Ottawa fait le point sur l’aide fournie une semaine après le passage de Fiona
Radio-Canada
Les dégâts sont importants dans l’est du pays : des maisons sont détruites ou ont été inondées, des arbres sont tombés et plusieurs infrastructures sont brisées. Une semaine après le passage de la tempête post-tropicale Fiona en Atlantique, le ministre des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, a fait le point samedi matin sur l'aide fournie par Ottawa pour les réparations, mais aussi la prévention.
Érosion, ondes de tempête, ouragans. La menace climatique hante de plus en plus les propriétaires du littoral dans l'est du pays.
Bien que l’élaboration d’un plan d’aménagement soit de juridiction provinciale, le gouvernement fédéral a un rôle financier important à jouer, a expliqué Dominic LeBlanc.
On a des milliards de dollars disponibles précisément pour aider les infrastructures communautaires et publiques, de transport par exemple, à être plus résilientes à ce genre de tempête. […] On va, en partenariat avec les provinces, être très présents , a-t-il dit.
Si les gens vont reconstruire des propriétés privées sur le bord de la mer, sur des terrains qui sont aptes à être inondés, c’est une situation difficile, ajoute-t-il. Les autorités provinciales vont évidemment prendre le lead là-dedans, mais on sera là pour compenser, y compris des intérêts privés, si les provinces nous soumettent des demandes. On sera là pour appuyer financièrement, c’est sûr.
De plus en plus de compagnies d’assurances refusent d’assurer pour les intempéries de la nature, comme les inondations.
Dans ce contexte, quel est le rôle des autorités publiques à donner des assurances aux citoyens, surtout ceux qui, avec un salaire modeste, ne peuvent se permettre de débourser pour ce service?
Selon Dominic LeBlanc, il n’est pas adéquat de se fier sur un système qui existait il y a 50 ans pour des assurances privées contre ce genre de tempête massive.
Le fédéral avait fait la promesse de l’élaboration d’un programme national d’assurance contre les inondations, dans l’espoir de se préparer aux répercussions des changements climatiques et de s’y adapter.