Ottawa et la Nouvelle-Écosse veulent créer des réserves fauniques
Radio-Canada
Le gouvernement fédéral et la Nouvelle-Écosse ont annoncé jeudi leur intention de prendre des mesures favorisant la conservation de la nature, dont la désignation du premier parc urbain national dans la province.
Le ministre fédéral de l'Environnement et des Changements climatiques, Steven Guilbeault, en a fait l'annonce lors d'une conférence de presse au Maskwa Aquatic Club, à proximité de la réserve naturelle des lacs Blue Mountain et Birch Cove, dans l'ouest de Halifax.
M. Guilbeault a déclaré que le projet nécessitera une évaluation de préfaisabilité. Toutefois, le gouvernement fédéral s'est déjà engagé à investir pour faire l'acquisition des terrains et des travaux d'infrastructures d'ici la fin de 2023.
M. Guilbeault et son homologue provincial, Tim Halman, ont aussi annoncé une série d'ententes visant à protéger les forêts anciennes, à réaliser un projet de corridors écologiques, à la conservation de zones côtières et à la création d'une réserve faunique de l'archipel de l'Atlantique d'ici la fin de 2024.
La réserve proposée comprend des dizaines de propriétés côtières et insulaires, notamment des terres fédérales à l'île au Phoque, l'île de Guyon et Owls Head.
La Nouvelle-Écosse a récemment protégé des terres provinciales à Owls Head à titre de parc provincial, lequel est adjacent à une partie de la réserve nationale de faune de l'archipel de l'Atlantique proposée.
Le ministère de l'Environnement a aussi amorcé des discussions avec la Nouvelle-Écosse pour la création de trois réserves fauniques nationales dans les îles Country, Haute et Saint-Paul.
L'objectif de la province est de conserver au moins 20 % de la masse terrestre et aquatique de la province d'ici 2030. Cela vient appuyer le but du Canada consistant à protéger 25 % des terres et des eaux intérieures du pays d'ici 2025, et à viser ensuite 30 % d'ici 2030.