Osheaga: voici ce qu’on a pensé de l’extraordinaire spectacle de SZA

L’arrivée sur scène de SZA, dimanche soir, au parc Jean-Drapeau, a soulevé les passions des festivaliers alors que la chanteuse américaine closait l’édition 2024 d’Osheaga.

Se promenant à dos de fourmis ou grimpant au somment d’un arbre, l’autrice-compositrice est d’abord apparue au deuxième étage de sa scène, laquelle revêtait l’apparence d’une grotte presque extraterrestre, qui s’est progressivement transformée en havre verdoyant grâce aux néons et écrans géants installés à titre de mur arrière.

Accompagnée de danseuses, la chanteuse a principalement présenté les morceaux de son second album, le très apprécié SOS, intégrant au passage la pièce du film Black Panther All The Stars et quelques pépites satellites, comme Saturn ou Kiss Me More.

La marée humaine qui se dressait devant elle, qui scandait son nom avant son entrée en scène, a chanté avec elle presque tout du long les paroles de ses chansons. Snooze, Kill Bill - pour laquelle elle a empoignée une machette et ses danseuses des hachettes -, Blind et Nobody Gets me ont assurément été les préférées de la foule, mais toutes ses chansons ont reçu un excellent accueil.

Plus tôt dans la journée, une alerte météorologique a forcé le report momentané des spectacles présentés en fin d’après-midi dimanche.

Sur l’une des scènes principales, l’autrice-compositrice britannique Raye, qui fait dans la pop aux accents soul, s’amenait tout juste sur scène quand un organisateur est venu interrompre son programme, au grand dam des festivaliers qui ont fait des pieds et des mains pour atteindre le premier rang.

Cet intermède n’a finalement duré qu’une vingtaine de minutes, décalant la suite des spectacles de la soirée.