Opération au parlement : canular ou mauvaise information, selon des sources
Radio-Canada
Une enquête sur une « menace potentielle » qui a conduit à l'évacuation de la colline du Parlement, à Ottawa, samedi, se poursuit, après que la police d'Ottawa a déterminé qu'il n'y avait aucun danger pour la sécurité publique.
En après-midi, samedi, la police a d'abord estimé que la menace était crédible.
Les députés, les sénateurs et le personnel parlementaire ont reçu l'ordre de s'abriter sur place pendant que des agents fermaient les rues adjacentes pour investiguer sur l’incident suspect.
Depuis, plusieurs sources aux faits de la situation ont déclaré à CBC News que la police enquête maintenant pour déterminer si un canular a été à l’origine de la menace. Elle essaie également de déterminer si l’information qui a conduit à l’important déploiement policier n'était qu'un mauvais tuyau, selon les sources qui souhaitent garder l’anonymat.
Les sources affirment également qu'il n'y a aucune menace pour la sécurité nationale.
Dimanche après-midi, la police n'avait annoncé aucune arrestation ni accusation. Selon les sources, si des accusations surviennent, celles-ci ne seront pas déposées prochainement.
Une source gouvernementale de haut niveau informée de la situation a confirmé que la première information sur l'incident suspect avait été reçue samedi après-midi de la direction du renseignement de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).
L'ASFC a averti que la menace potentielle pour la Cité parlementaire impliquait de possibles explosifs dans des véhicules stationnés près de la colline du Parlement, selon cette source.
Des sources policières ont déclaré que la menace potentielle avait été considérée comme crédible et sérieuse à ce moment-là. Une enquête — impliquant, entre autres, le Service de police d'Ottawa (SPO), le Service de protection parlementaire (SPP) et la GRC — a été lancée.