On peut jouer à Fortnite sur iPhone grâce à Microsoft
Radio-Canada
Les propriétaires d’iPhone et adeptes du jeu phénomène Fortnite ont une nouvelle option pour y jouer sur leur téléphone intelligent : Xbox Cloud Gaming, le service de jeu vidéo en nuage (cloud) de Microsoft.
L’application Fortnite n'est plus offerte sur les appareils de la marque à la pomme depuis août 2020, en raison d’un conflit juridique entre Apple et Epic Games, l’éditeur du jeu.
Mais les joueurs et joueuses peuvent retrouver le jeu de tir à la première personne directement sur un navigateur Internet mobile, sans passer par le magasin d’applications d’Apple, une façon de contourner la commission faramineuse de 30 % qu’exige le géant californien sur sa boutique.
Dans les 26 pays où il est possible de jouer par le biais du nuage, vous avez juste besoin d'un compte Microsoft et d'un téléphone intelligent ou d'une tablette sous iOS (Apple) ou Android (Google), ou encore d'un ordinateur avec Windows (le système d'exploitation de Microsoft), selon un communiqué du groupe informatique.
C'est le premier jeu gratuit (mais avec des options payantes) que Microsoft ajoute à sa plateforme Xbox Cloud Gaming, et d'autres devraient suivre.
Apple avait retiré Fortnite de l'App Store quand Epic Games a cherché à contourner ses règles et son système de paiement, qui lui permet de prélever 30 % des recettes réalisées par le jeu sur des ventes de bonus, costumes (skins) et autres objets virtuels.
L'éditeur de jeux vidéo avait alors porté plainte contre le groupe californien pour abus de position dominante, l'accusant d'exercer un monopole sur l'achat des biens et services dans sa boutique en ligne.
L’App Store interdit également les applications de jeux en nuage dans sa boutique, à moins que chaque jeu qu’elles offrent lui verse aussi une commission de 30 % de ses ventes.
En novembre 2021, une juge fédérale américaine a sommé Apple d'autoriser un système de paiement alternatif au sein de l'App Store, mais a également estimé qu'Epic Games n'avait pas réussi à prouver qu'Apple avait enfreint le droit de la concurrence.