
On lui dit qu’elle ne souffre pas de la maladie inconnue, le mystère persiste
Radio-Canada
La province cesse d’enquêter sur le cas d’une femme de Caraquet qui faisait partie de la grappe de 48 patients potentiellement atteints de la maladie neurologique de cause inconnue. Il est toutefois impossible de déterminer quel mal l'afflige.
À 63 ans, Johanne Boucher ne parle plus. Elle a perdu l’usage de la parole graduellement, sans explication. Son état a commencé à se détériorer en 2016.
Cette femme de Caraquet faisait jusqu'à récemment partie du groupe de 48 patients qui pourraient souffrir d'un trouble neurologique de cause inconnue.
L'enquête menée par la santé publique n'a pas été en mesure d'expliquer ce dont elle est atteinte. Pourtant, le comité de surveillance pour le syndrome neurologique de cause inconnue est convaincu qu’il ne s’agit pas de cette maladie mystérieuse et cesse d’enquêter davantage sur son cas.
Le comité de neurologues chargé d’enquêter lance l'hypothèse que Johanne Boucher souffre d'une forme d'aphasie progressive primaire ou encore de la maladie de Parkinson.
La santé publique l'invite à faire davantage de tests auprès de neurologues, d'orthophonistes et de neuropsychologues.
Johanne Boucher a été sous le choc quand elle a appris la nouvelle, par l'entremise de son médecin, mercredi.
La province ne peut pas expliquer ce qu’elle a et elle se retrouve face à la même question : de quoi est-elle atteinte?
Je n’aurais pas dû être exclue du groupe. J’ai toujours une maladie inconnue, affirme Johanne Boucher, dans une série d'échanges par écrit.