On est allé aux initiations de l’UQAM pour voir si c’est aussi «trash» qu’avant
Métro
Des initiateur.trice.s qui font des calls sexistes, des défis à connotation sexuelle, des moments dégradants… C’est ce qui avait été pointé du doigt il y a presque dix ans dans des reportages portant sur les initiations du Département de communication de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Métro s’est faufilé parmi les étudiant.e.s le temps d’une soirée pour voir comment le party a évolué en une décennie.
On ne passera pas par quatre chemins: les initiations actuelles n’ont rien à voir avec celles d’avant, où «putes» et «pimps» étaient invités à la fête. Maintenant: des anges gardiens se promènent pour s’assurer d’apporter du soutien et de l’écoute aux gens qui en sentent le besoin, et les initiateur.trice.s et les arbitres ne peuvent avoir de rapprochements avec les initié.e.s pour éviter tout abus de pouvoir.
Comme lors de chaque semaine d’initiations au moment de la rentrée, c’est une programmation chargée qui attend les nouveaux uqamien.ne.s. Pour qu’iels socialisent et développent un esprit d’équipe, une compétition amicale d’une semaine parsemée de nombreux défis (qui seront mentionnés plus bas) est organisée. Iels doivent amasser des points afin que leur équipe (et donc leur programme) monte sur le podium au terme des festivités.
Dès 8h mardi matin, le coup d’envoi était lancé. S’en suivaient un temps pour réaliser la liste de défis et les Olymbrosses (des olympiades arrosées) en soirée.
Mercredi, Métro s’est joint à l’activité où ça brasse généralement le plus: la tournée des bars. Au total, ce sont 15 bars autour de l’UQAM qui sont visités en 3h45. Les universitaires restent en moyenne 15 minutes à chaque endroit, boivent, font des jeux et terminent le tout au Café Campus.
À quelques moments, ça aurait pu déraper, mais…
Jeudi et vendredi, un lipsync battle, un sketch loufoque nommé «Fuck de Gros», qui demande de créer une courte prestation avec une thématique donnée, souper et podium sont au menu.