Omicron: des employeurs appréhendent un haut taux d’absentéisme
TVA Nouvelles
Les travailleurs devront maintenant s’isoler pour un minimum de cinq jours suivants un contact avec un cas confirmé de COVID-19 ou en cas de symptômes, sauf que ceux-ci ne sont plus admissibles aux tests PCR.
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La situation en inquiète quelques-uns dans le milieu des affaires. Désormais, l’employé qui développe des symptômes pouvant s’apparenter au virus sera systématiquement en isolation, sans possibilité de retour avant la fin de la quarantaine grâce à un test PCR.
Un autre coup à encaisser pour les employeurs, fait voir la présidente de la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières, Cassy Bernier. Elle affirme que l’heure est à trouver des solutions pour éviter d’autres fermetures, comme c’est arrivé par le passé.
Une question se pose autour des nouvelles règles en matière d’isolement. C’est à se demander si certains travailleurs ne pourraient pas profiter de cette zone grise pour obtenir quelques jours de congé sans preuve nécessaire. Les employeurs devront réserver une grande confiance à leur personnel.
«Si les tests ne sont pas disponibles, ils ne sont pas disponibles», se résigne la responsable aux communications pour le syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce, Roxane Larouche. «Il va falloir se fier sur la bonne foi de ces travailleurs-là qui disent avoir des symptômes», ajoute-t-elle.
L’une des solutions pourrait être l’utilisation des tests rapides, selon certains dans le milieu. Justement, Ottawa a annoncé mercredi que 140 millions de tests seront distribués au pays en janvier.