Omicron cause des records de contamination avant Noël dans le monde
Radio-Canada
Records de cas jeudi au Royaume-Uni et en France : les contaminations à la COVID-19 flambent à travers le monde juste avant Noël, contraignant de nombreux pays à prendre de nouvelles mesures, comme l'Espagne et l'Italie qui imposent de nouveau le masque à l'extérieur et l'Équateur qui rend la vaccination obligatoire dès l'âge de cinq ans, une première mondiale.
Avant ce pays d'Amérique du Sud, dont 69 % des 17,7 millions d'habitants ont déjà reçu deux doses, seule une poignée d'États avaient rendu obligatoire la vaccination et uniquement aux personnes majeures.
Face au déferlement du variant Omicron, très contagieux, la lassitude se fait sentir, comme chez cette Parisienne de 35 ans, Dominique, croisée près des Champs-Élysées : Il y a une fatigue morale. Mais que peut-on y faire ? On en a marre. L'an dernier, on pensait en voir le bout, mais là on se dit que plein d'autres variants peuvent arriver.
Une petite note d'espoir toutefois avant des fêtes de fin d'année plombées par le virus : de premières études en provenance d'Afrique du Sud, d'Écosse et d'Angleterre montrent qu'Omicron semble entraîner moins d'hospitalisations que Delta.
Selon l'agence sanitaire britannique, les patients atteints par le nouveau variant ont jusqu'à 70 % de risques en moins d'être hospitalisés.
Au Royaume-Uni, frappé de plein fouet par le rebond pandémique, près de 120 000 cas supplémentaires de COVID-19 ont été enregistrés jeudi, un nouveau record.
La hausse sur sept jours dépasse 50 % et le nombre d'hospitalisations commence à augmenter, notamment à Londres.
Pour l'instant, le Pays de Galles, l'Irlande du Nord et l'Écosse ont annoncé des restrictions plus sévères. Mais en Angleterre, le gouvernement de Boris Johnson temporise.
Record de contaminations également en France avec plus de 90 000 nouveaux cas enregistrés en 24 heures, un record absolu dans ce pays depuis le début de la pandémie en mars 2020.