
Omicron : «La planète est pas mal dans le trouble»
TVA Nouvelles
L’augmentation exponentielle des cas d’Omicron constatée en Ontario, mais également ailleurs dans le monde inquiète au Québec, surtout qu’il semble encore difficile de prévoir quels seront ses impacts sur la population et le système hospitalier.
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«Je pense que la planète est pas mal dans le trouble», lance la microbiologiste-infectiologue Caroline Quach en entrevue au Québec Matin. «Omicron se transmet trois à quatre fois mieux que le Delta et trois à quatre fois plus rapidement. Ce qui fait qu’on voit une augmentation exponentielle des infections dans un contexte où il y a eu des relâchements dans plusieurs régions et pays», exprime-t-elle.
La situation qui dégénère notamment en Grande-Bretagne, où plusieurs mesures sanitaires avaient été mises de côté pour ensuite être réintégrées, en est un exemple. Là-bas les cas d’Omicron sont passés de 1 au début décembre à 5000, 15 jours plus tard.
«Au Québec on avait encore le port du masque et on avait plusieurs mesures qui avaient été mises en place, on espère que ça va le freiner un tout petit peu. On se rappelle quand même qu’on a eu une augmentation des cas depuis une à deux semaines, et ce n’est pas l’Omicron, c’est notre bon vieux Delta qui se transmettait très bien parce qu’on avait commencé à se revoir sans masque», met en lumière Dre Quach.
Par ailleurs, même le Delta est à l’origine de la hausse des cas actuellement au Québec, elle considère que le nombre de cas d’Omicron est certainement sous-estimé dans la province.
Que faire pour limiter le plus possible la propagation de ces variants, dont l’Omicron?
«Il faut limiter nos contacts sociaux pas de masque rapprochés à l’intérieur. Un peu comme on était à l’hiver passé où se disait ‘’si vous voulez vous voir, essayez de vous voir à l’extérieur’’. Portez un masque et limitez vos interactions en grands groupes», détaille-t-elle.