Omicron : le Yukon pourrait avoir atteint le pic de la vague
Radio-Canada
Le Yukon est toujours au cœur de la dernière vague de COVID-19, mais certains signes indiquent que le pire pourrait bientôt être passé, selon Catherine Elliott, médecin hygiéniste en chef par intérim du territoire.
Jeudi, lors de la conférence hebdomadaire sur la situation sanitaire au territoire, la Dre Catherine Elliott a indiqué que les autorités sanitaires ont besoin de plus de temps pour observer les tendances et confirmer cette affirmation.
Dans les endroits où la population est peu nombreuse, comme au Yukon, la tendance fluctue rapidement, et les courbes sont beaucoup plus en dents de scie, ce qui rend plus difficile la prédiction de la situation actuelle et à venir.
La Dre Elliott affirme cependant que, même si on commence à voir la lumière au bout du tunnel, la vague d'Omicron que connaît le territoire est grave. Cinq Yukonnais sont morts pendant cette vague, ce qui représente le quart des décès enregistrés au territoire depuis le début de la pandémie.
Jeudi matin, il y avait 99 cas actifs connus au territoire et un taux de positivité moyen sur les sept derniers jours de 35 %, ce que la Dre Elliott considère comme très élevé. Le nombre total de cas ne prend pas en compte le nombre de personnes ayant effectué des autotests à la maison.
La Dre Elliott a aussi affirmé que la transmission communautaire est encore répandue.
Toutefois, le territoire va pouvoir continuer à assouplir ses restrictions, comme cela a été annoncé la semaine dernière, selon le ministre du Développement économique, Ranj Pillai, également présent à la conférence.
La Dre Elliott a reconnu que le territoire était plus lent à assouplir ces mesures comparativement aux provinces du Sud. Certaines le font parce qu'elles sont plus avancées dans la vague, d'autres, en raison d'autres pressions et préoccupations.
Elle affirme que le Yukon, tout comme pour ses saisons, connaît une vague décalée par rapport à d’autres endroits.