
Olivia Baril : « Il me reste beaucoup de choses à apprendre » Olivia Baril : « Il me reste beaucoup de choses à apprendre »
Radio-Canada
La cycliste de Rouyn-Noranda n’a pas connu un Tour de France féminin à la hauteur de ses attentes, tout comme son équipe, le UAE Team ADQ, mais elle a tout de même réussi un top 10 au contre-la-montre individuel, avec une 7e place.
C’est d’ailleurs en raison de sa force à cette épreuve qu’elle avait été ciblée par son équipe pour mener le classement général. Elle a finalement terminé au 29e rang au cumulatif des huit étapes.
C’est juste ma deuxième année en tant que cycliste professionnelle. Il me reste beaucoup de choses à apprendre et à perfectionner, dans mon entraînement, dans ma préparation, dans l’aspect mental, dans comment je cours pour pouvoir viser le top 5 au Tour de France. Mais d’avoir le rôle de leader, d’essayer, ça fait aussi partie de l’expérience pour les prochaines années, a-t-elle confié au micro de l’émission Des matins en or.
L’athlète de 25 ans se prépare maintenant pour les championnats du monde, où elle représentera le Canada au contre-la-montre, le 10 août, et à la course sur route, le 13 août, à Glasgow, en Écosse.
Olivia Baril mise surtout sur le contre-la-montre individuel pour obtenir des résultats, alors que la parcours plat de la course sur route avantage plutôt les sprinteuses.
Pour le contre-la-montre, on pourrait me souhaiter un top 10, je serais contente. Un podium, je serais super contente. Gagner, je pense que c’est improbable. Mais oui, pour le contre-la-montre, j’ai de grosses attentes. Pour la course sur route, je vais peut-être tenter une échappée, peut-être faire un travail de coéquipière. On va vraiment voir ce que les autres filles pensent de leur condition physique, a-t-elle précisé.
Avec encore 13 courses à son calendrier cette saison, Olivia Baril se dirige vers un été de plus de 50 jours de courses, possiblement 60. Il lui reste notamment le Tour de Scandinavie, une course en cinq étapes du World Tour féminin.
L'Abitibienne travaille toujours très fort dans l’espoir de se tailler une place sur l’équipe canadienne pour les Jeux olympiques de Paris, en 2024.