Obligation vaccinale à New York: 3 000 employés municipaux menacés de perdre leur emploi
TVA Nouvelles
Des policiers aux pompiers, environ 3 000 employés municipaux de New York, moins de 1% du total, sont menacés de perdre leur emploi vendredi s'ils ne se conforment pas à l'obligation vaccinale en vigueur dans la plus grande ville des États-Unis.
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«Nous ne les licencions pas. Ce sont eux qui démissionnent», a prévenu le maire démocrate Eric Adams en lançant une nouvelle mise en garde jeudi.
«Nous sommes très clairs. Les gens doivent être vaccinés s'ils sont employés par la ville (...) ils doivent suivre les règles mises en place avant (l'arrivée de) mon équipe», a ajouté le maire, qui a succédé à Bill de Blasio le 1er janvier.
La menace concerne les employés qui ont déjà vu leurs salaires suspendus depuis que l'obligation est en place et avaient jusqu'à vendredi pour s'y conformer. À ce jour, quelque 95% des 370 000 employés de la ville ont reçu au moins une dose de vaccin.
De leur côté, les opposants à l'obligation vaccinale ont appelé vendredi matin à une nouvelle manifestation, devant le City Hall, l'Hôtel de Ville de New York.
La ville de New York avait été l'une des premières aux États-Unis, dès l'été dernier, à prendre des mesures pour pousser ses fonctionnaires municipaux à se faire vacciner. Une obligation vaccinale stricte a ensuite été imposée aux enseignants, puis, à partir du 1er novembre, aux policiers et aux pompiers.
À l'instar du port du masque, l'obligation vaccinale est une question qui divise aux États-Unis, où certains États conservateurs ont pris au contraire des mesures pour l'interdire.