Nuisances sonores: nous avons droit à la sainte paix
TVA Nouvelles
Comme partout dans le monde, un grand nombre de maux affectent présentement notre société. Certains d'entre eux échappent totalement, ou presque, à notre contrôle, telles les tensions géopolitiques internationales, la violation des droits humains par des régimes totalitaires, l'érosion de la démocratie dans des pays qui jusqu'ici s'en étaient fait les champions.
D'autres problèmes encore plus fondamentaux, comme le réchauffement climatique et l'épuisement des écosystèmes planétaires, nous interpellent directement dans nos comportements. Cependant, les correctifs que nous nous efforçons d'y apporter ne donneront pas de résultats tangibles avant plusieurs décennies, et à condition que nos efforts soient suffisants.
Nous avons néanmoins la capacité de corriger rapidement certains irritants pour améliorer notre qualité de vie au quotidien, rétablir un climat plus sain et serein. Je me suis pour ma part investi dans la lutte à la pollution sonore, car ce fléau m'affecte particulièrement et semble augmenter d'année en année sans que nos élus ne manifestent la volonté d'y remédier.
Écoutez l'entrevue de Richard Martineau avec Clément Fontaine sur QUB radio:
Pourtant, nous savons tous que le bruit excessif et indésirable affecte le système nerveux, favorise à moyen et long terme le développement de plusieurs maladies cardiovasculaires et troubles cognitifs. Il s'agit d'un enjeu important de santé publique, physique et mentale.
La plupart des nuisances sonores sont le fait d'une minorité qui ignore la réglementation en vigueur ou refuse de s'y conformer. Quand le dialogue avec les contrevenants s'avère impossible, quand les tentatives pour leur faire « entendre » raison mènent à une impasse, je vous incite à porter plainte, comme moi, auprès du service de police de votre municipalité ou, à défaut, à la Sûreté du Québec.