![Nucléaire : l’Iran et les États-Unis vont négocier cette semaine au Qatar](https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_635/v1/ici-info/16x9/iran-etats-unis-drapeaux-hdm.jpg)
Nucléaire : l’Iran et les États-Unis vont négocier cette semaine au Qatar
Radio-Canada
Les États-Unis et l'Iran ont annoncé lundi reprendre cette semaine au Qatar leurs négociations indirectes, après plusieurs mois de blocage des pourparlers sur le dossier nucléaire iranien.
L'agence de presse iranienne Tasnim, citant une source anonyme du ministère des Affaires étrangères, a rapporté que le négociateur en chef iranien sur le nucléaire, Ali Bagheri, se rendrait au Qatar mardi pour des négociations sur la levée des sanctions.
À Washington, un porte-parole du département d'État a confirmé que les pourparlers se tiendraient cette semaine dans la capitale qatarie, Doha.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a indiqué que ces négociations auront lieu dans les prochains jours, cette semaine. Selon lui, elles ne concerneront pas la dimension nucléaire, mais des divergences sur la question de la levée des sanctions américaines, qui frappent durement le pays, touché par une inflation galopante.
Lors d'une visite surprise à Téhéran samedi, Josep Borrell avait fait une annonce similaire, en déclarant que ces pourparlers seraient distincts de ceux menés par l'UE à Vienne entre l'Iran et les grandes puissances.
M. Khatibzadeh a exprimé l'espoir de résultats positifs des pourparlers.
Si Washington apporte des réponses, alors nous pourrons faire le travail rapidement [...] La balle est dans le camp de Washington, a-t-il dit.
En 2018, les États-Unis de l'ex-président américain Donald Trump se sont retirés de l'accord sur le nucléaire et ont imposé des sanctions économiques sévères à Téhéran. En conséquence, l'Iran s'est désengagé progressivement de l'accord et est accusé de chercher à se doter de la bombe atomique, ce qu'il dément.
Après l'élection de Joe Biden, Washington a affirmé vouloir revenir dans l'accord, malgré un pessimisme croissant ces dernières semaines.