Novak Djokovic « adorerait » participer aux Internationaux d’Australie
Radio-Canada
Novak Djokovic « adorerait » jouer aux prochains Internationaux d’Australie, en janvier, a déclaré mercredi le directeur de ce tournoi du grand chelem, Craig Tiley, exhortant le joueur et les autorités du pays à travailler à une issue.
J'ai passé un moment avec Novak à la Coupe Laver. Nous avons parlé de manière générale. Il a dit qu'il adorerait évidemment revenir en Australie [l'an prochain], mais il sait que ce sera au final la décision du gouvernement fédéral, a affirmé Tiley au quotidien The Age.
Vainqueur de 21 tournois du grand chelem en simple, Djokovic n'a pas été autorisé à défendre son titre aux Internationaux d'Australie en janvier dernier après une tumultueuse saga juridique de 10 jours qui a mené à la révocation de son visa à la veille du tournoi finalement remporté par l'Espagnol Rafael Nadal.
Djokovic avait initialement obtenu une exemption quant aux strictes règles de vaccination de la part de deux panels médicaux et de Tennis Australia afin de jouer aux Internationaux d'Australie. Toutefois, après s'être rendu à Melbourne en croyant que tous ses papiers étaient en règle, il a constaté que l'exemption avait été rejetée par les autorités frontalières australiennes.
La fédération australienne de tennis ne compte pas se mêler du dossier cette année.
Ce n'est pas une question sur laquelle nous pouvons faire pression. C'est une question qui, sans aucun doute, reste entre les deux parties, a déclaré mercredi Craig Tiley, directeur des Internationaux d'Australie, lors du lancement de l'événement de 2023, en faisant référence à Djokovic et au gouvernement australien.
Et puis, en fonction du résultat, a ajouté Tiley, nous l'accueillerions aux Internationaux d'Australie.
En raison de son expulsion, l‘athlète serbe est soumis à une possible période d'exclusion de trois ans qui empêche l'octroi d'un nouveau visa temporaire. Par ailleurs, les autorités frontalières australiennes ont déclaré en janvier que toute période d'exclusion serait considérée comme faisant partie de toute nouvelle demande de visa et pourrait être levée dans certaines conditions.
L'Australie a modifié ses règles frontalières et, depuis le 6 juillet, les voyageurs qui arrivent au pays n'ont plus à fournir de preuve de vaccination contre la COVID-19.