
Nouvelles interrogations sur les projets de Huawei à l’Université Laval
Le Journal de Montréal
Une ancienne haute fonctionnaire fédérale s’inquiète des 13 M$ de projets actifs de Huawei à l’Université Laval et craint même que certaines recherches puissent servir l’armée chinoise.
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« Peu d’entreprises sont aussi investies dans cette relation avec l’armée chinoise que Huawei, et la photonique est en tête de liste pour les applications militaires », estime Margaret McCuaig-Johnston, ancienne vice-présidente du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
« Il est impensable que des chercheurs et des contribuables canadiens contribuent à la technologie de pointe de l’armée chinoise », dénonce-t-elle.
Alors qu’Ottawa n’a pas encore dit s’il allait bannir Huawei de son réseau 5G, l’Université Laval a confirmé avoir 13 M$ de projets actifs avec la firme.
Sécurité nationale
De plus, pour offrir des bourses en optique et en photonique, Huawei aura versé au total en mai prochain 100 000 $ à la Fondation de l’Université Laval.