Nouvelle-Calédonie: l'évacuation de touristes français a commencé, un septième mort dans les émeutes
TVA Nouvelles
Après des Australiens et des Néo-Zélandais, des touristes français ont été évacués de Nouvelle-Calédonie samedi, au lendemain de la mort d'une septième personne dans les émeutes qui continuent de secouer l'archipel du Pacifique Sud malgré une visite du président Emmanuel Macron.
Des touristes ont décollé à bord d'appareils militaires vers l'Australie et la Nouvelle-Zélande depuis l'aérodrome de Magenta à Nouméa, a constaté une journaliste de l'AFP. L'aéroport international de Tontouta, fermé aux vols commerciaux depuis le 14 mai, le restera au moins jusqu'à mardi.
«Les mesures de raccompagnement des étrangers et des touristes français se poursuivent», a indiqué dans un communiqué le Haut-commissariat de la République, représentant l'État central.
L'Australie et la Nouvelle-Zélande avaient commencé dès mardi à rapatrier leurs ressortissants de la même manière. Vendredi, des citoyens du Vanuatu avaient quitté la Nouvelle-Calédonie à bord d'appareils militaires français.
La situation se débloque petit à petit pour les nombreuses personnes prises au piège dans l'archipel français du Pacifique Sud, secoué par des émeutes depuis le 13 mai.
Vendredi, le procureur de Nouméa Yves Dupas a annoncé qu'un homme de 48 ans avait été tué par un policier.
Alors qu'ils circulaient à Dumbéa, au nord de Nouméa, deux policiers ont été «pris à partie physiquement par un groupe d'une quinzaine d'individus» et l'un d'eux a fait usage de son arme de service «pour s'extraire de cette altercation physique», a-t-il expliqué.
L'homme abattu est la septième victime recensée depuis le début des troubles après deux gendarmes, dont un dans un tir accidentel, trois Kanak (autochtones) et un Caldoche (Calédonien d'origine européenne).
Aucun, hormis le décès accidentel, n'était à imputer jusque-là aux forces de l'ordre.