
Nouveau cri du cœur du milieu de l’évènementiel en Mauricie
Radio-Canada
Des acteurs de l'événementiel lancent un nouveau cri du cœur après l’annonce de restrictions en plein temps des fêtes. Ils demandent au gouvernement du Québec de leur fournir une aide spécifique afin de pallier les pertes encourues depuis mars 2020.
Ce n’est pas nécessairement le coup le plus dur, mais c’est le nombre de coups qui deviennent le plus dur, explique d’emblée Jean-Philippe Martin, copropriétaire du Complexe Laviolette à Trois-Rivières au micro de Marie-Claude Julien.
Il signe avec d’autres propriétaires d’entreprises une lettre ouverte publiée, mercredi matin, dans le Nouvelliste.
On pensait vraiment que la période des fêtes allait nous permettre de peut-être renflouer les coffres et s’en aller dans la bonne direction, indique Jean-Philippe Martin.
Le changement de ton du gouvernement Legault face à la montée des cas dans la province et les restrictions qui viennent avec ont cependant mené à des centaines d’annulations dans le milieu événementiel de la région.
Ce n’est pas jusqu’au 10 janvier qu’on ressent les coups, c’est pour plusieurs mois plus tard, affirme le propriétaire qui précise que les annulations s’étendent déjà jusqu’en février.
Bien que les signataires comprennent la situation actuelle et l’importance de limiter les contacts, ces derniers estiment qu’ils sont à nouveau oubliés par le gouvernement du Québec.
« Alors que plusieurs entreprises, restaurants ou autres ont droit à des subventions gouvernementales qui leur permettent de garder la tête hors de l’eau. Notre domaine d’activité, l’événementiel, est, au contraire, en train de se noyer en raison des restrictions sanitaires et du manque d’aide de la part des gouvernements. »
Jean-Philippe Martin explique qu’à moins d’être nommé dans les restrictions, l’aide n’est pas systématique. Or, si certaines entreprises de sonorisation ou de décoration ne sont pas elles-mêmes directement touchées, la fermeture des salles de spectacle réduit leurs activités pratiquement au point mort.