Nouveau coup dur pour les restaurants, les bars et les salles de spectacle de la région
Radio-Canada
L'onde de choc des nouvelles mesures sanitaires annoncées jeudi n'a pas fini d'être ressentie en Estrie. Les bars, les restaurants et les salles de spectacles doivent notamment faire face à des pertes financières et à des réorganisations.
Du jour au lendemain, les deux nouveaux propriétaires du Savo, au Marché de la gare, se retrouvent le bec à l'eau. On a perdu pas loin de 10 événements corporatifs de Noël, qui nous font perdre beaucoup de revenus, déplore Jordan Trifiro, copropriétaire du Savo.
Il tente toutefois de rester optimiste. Il y a beaucoup d’entreprises qui nous ont appelés pour des certificats-cadeaux, donc c’est quelque chose qui nous encourage beaucoup.
Du côté des bars le Chat noir et le Figaro, les pertes financières sont également importantes.
Si on parle au niveau d’une boîte de nuit, on parle d’entre 87 % et 92 % de chiffre d’affaires de moins. Sur un mois, on va juste obtenir de 8 à 10 % de notre chiffre d’affaires, ce qui ne nous permet pas de vivre. Si je parle du côté d’un resto-bar comme le Figaro, qui est plus un pub Irish ou les gens sont assis, on parle d’une perte d’environ 35 % du chiffre par mois, explique Stéphane Goulet, le propriétaire des deux bars.
« C’est encore nous autres qui mangent un peu la volée. »
Le Siboire s'en tire un peu mieux grâce à ses bières vendues en magasin, un secteur qui a pris de l'expansion.
On a la chance d’être une brasserie, pas juste un bar et un restaurant, donc ça nous aide beaucoup. [...] On va s’ajuster, enlever des tables et des chaises, souligne Christophe Darveau, le directeur du Siboire dépôt.
Le Vieux Clocher de Magog devra quant à lui réduire sa capacité de moitié et passer de 400 à 200 places, remarque Bernard Caza, le propriétaire de la salle de spectacles.