Nickolas Zukowsky en remet au Tour de Suisse
Radio-Canada
Comme il l’avait fait la veille, Nickolas Zukowsky (Q36.5 Pro Cycling) a une fois de plus sauté dans le train de l’échappée du jour au Tour de Suisse, mais cette fois, c’était pour défendre son maillot rouge du meilleur grimpeur.
Mardi, le cycliste québécois a pu tenir le coup jusqu’au sommet du premier des deux cols de première catégorie de cette étape de 144 kilomètres entre Tafers et Villars-sur-Ollon pour conclure avec 17 points, soit 5 de mieux que le Danois Mattias Skjelmose (Trek–Segafredo) et le Français Lilian Calmejane (Intermarché–Circus–Wanty), lui aussi membre de l’échappée.
Hugo Houle (Israel–Premier Tech) a conclu au 33e rang (+3 min 18 s) et Zukowsky au 81e (+10 min 14 s). Skjelmose a enfilé le maillot jaune au terme de l’étape.
En plus de Calmejane, Zukowsky a roulé en compagnie de Paul Ourselin (TotalEnergies) et Alexander Kamp (Tudor Pro Cycling). Le Québécois a pris les choses en main pour s’emparer des 12 points du classement de la montagne à l’enjeu au sommet du Col des Mosses, sauf que Calmejane lui a fait faux bond et lui a laissé les 8 points de la deuxième place.
Ça m’a surpris et je ne m’y attendais pas, car un peu plus tôt, avant qu’on arrive au col, j’ai demandé aux autres s’ils y allaient pour le KOM (King of the Mountain). Tout le monde a dit non.
Voyant que le groupe des favoris se rapprochait dangereusement, Zukowsky a fait sa part de travail pour que ce soit son groupe qui dispute les points convoités.
Calmejane était celui qui jouait le plus conservateur dans l’échappée, mais c’est ça le vélo. Tu ne peux pas exiger à ce que tout le monde force le plus possible. Il a de l’expérience et il est rusé. [...] J’étais un peu fâché sur le coup, mais après ça, c’est une course de vélo et il n’y a pas de cadeaux.
Le peloton a finalement rattrapé les quatre fuyards quelques instants plus tard dans la descente qui a été périlleuse en raison de la chaussée mouillée et du rythme élevé imposé par certaines formations comme l’a confirmé Hugo Houle.
On a eu un peu de pluie, surtout pour la partie technique où tout le monde voulait jouer du coude, alors c’était un peu plus stressant. C’était pas mal le moment clé de la journée avant de préparer la montée finale. Je te confirme que ça roulait très vite ! J’étais bien placé dans le top 20 et sous la pluie, tu n’as pas le droit à l’erreur. Ç’a bien été en général et je n’ai pas eu de coups de stress. Et une fois dans la vallée, j’étais bien placé pour faire mon travail comme il le fallait.