
Nick Suzuki parle avec son coeur
TVA Nouvelles
Dominique Ducharme a une grande qualité. Même dans une période de tempête, il garde son calme. Avant le match contre les Ducks, il avait dit en riant qu’il n’avait pas connu une très bonne nuit de sommeil la veille.
Ducharme aura encore une fois de la misère à fermer les yeux. Le Canadien a gagné seulement deux petits matchs après dix rencontres au calendrier. Pour les amoureux des chiffres, c’est le pire départ après dix matchs depuis la saison 1941-1942. Ça frappe quand même.
Avant le début de cette saison, on pouvait prédire qu’il y aurait un vide à combler à la position de centre après les départs de Phillip Danault et de Jesperi Kotkaniemi. Le CH misait sur l’acquisition de Christian Dvorak pour absorber la perte de Danault.
Dvorak n’a pas un départ catastrophique, mais il n’a pas le profil d’un très bon deuxième centre dans la LNH. L’ancien des Coyotes de l’Arizona n’est pas le patineur le plus rapide. Et dans la hiérarchie de l’équipe, on place une tonne de pression sur les épaules de Nick Suzuki.
Pour cette visite à Anaheim, Suzuki n’avait plus d’essence dans son réservoir. Le numéro 14 a qualifié sa rencontre contre les Ducks comme l’un de ses pires matchs.