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Ne nourrissez pas les coyotes, rappelle la Commission des parcs de Vancouver
Radio-Canada
À l’approche de la saison de reproduction des coyotes, la Commission des parcs de Vancouver rappelle aux résidents de ne pas nourrir ces animaux sauvages. La sécurité de l'espèce, mais aussi de la population en dépend, dit la Commission.
Les coyotes seront plus actifs pendant cette période, durant laquelle ils chercheront de la nourriture et créeront des tanières pour leurs petits, ce qui signifie qu'un plus grand nombre de Vancouvérois pourraient en rencontrer, prévient la Ville.
Il n’y a aucune raison d’abattre les coyotes si la population les évite, soutient Dana McDonald, coordinatrice de la gestion de l’environnement à la Commission des parcs de Vancouver.
« Si vous nourrissez un coyote, vous êtes probablement en train de le détruire. »
L’augmentation du nombre d’attaques de coyotes que la Ville a connue l’an dernier est une conséquence des résidents qui les nourrissent, affirme Dana McDonald. À cela s'ajoutent sans doute les changements de comportements de la population liés à la pandémie, ajoute-t-elle.
Les gens vont dans différentes parties du parc à différents moments de la journée, ce qui a pu perturber les populations de coyotes, et aussi, on a vu plus de gens dans le parc, qui y passaient aussi plus de temps et nourrissaient les animaux sauvages, explique-t-elle.
Entre décembre 2020 et décembre 2021, 45 attaques de coyotes ont été signalées au parc Stanley, alimentant le débat sur leur euthanasie. Le service des agents de conservation de la Colombie-Britannique a dû en abattre 11. Depuis, aucune attaque n’a été signalée.
Sans ce lien, on peut garder les coyotes en sécurité et vous pouvez vous protéger, dit-elle.
Les Vancouvérois sont plus à même de rencontrer des coyotes dans de grands secteurs boisés, comme le parc Stanley, ou encore sur les terrains de golf, selon Dana McDonald.