Nate Pearson s’accroche aux Ligues majeures avec une passion renouvelée
Radio-Canada
Il n'y a pas si longtemps, Nate Pearson était l'un des plus beaux espoirs de tout le baseball majeur. Un as en devenir, croyait-on. Son talent était évident, mais les blessures l'ont fait dérailler de sa trajectoire. Aujourd'hui âgé de 26 ans, il se croit encore capable de faire sa marque et les Blue Jays de Toronto le pensent aussi.
Rencontré dans le vestiaire en marge du camp d'entraînement de l'équipe torontoise en Floride à la fin février, le principal intéressé s'est dit à la fois heureux et soulagé d'être en santé.
Il faut dire que depuis ses débuts professionnels, ce colosse de 6 pieds 6 (2 m) et 255 livres (115 kg) n'a connu que la malchance sur les terrains de baseball.
Il a subi, dans l'ordre, une blessure aux obliques, une fracture à un bras et une blessure à un avant-bras, en plus d'une hernie. L'an dernier, lorsqu'il se croyait sorti d'affaire, un combat contre la mononucléose l'a mis à l'écart du jeu pendant une longue période, après quoi il s'est blessé au dos.
Je me sens beaucoup mieux sur la butte, plus calme, a-t-il raconté au micro de Radio-Canada. Cet état d'esprit rend les choses assurément plus faciles pour moi parce que je ne me soucie plus des conséquences de chacun de mes lancers.
L'accumulation de blessures et, avec elles, de frustration a pesé sur le moral de l'Américain, qui a dit avoir retrouvé le plaisir de jouer lors d'un passage dans une ligue de baseball en République dominicaine cet hiver. Il y a joué pour les Tigres del Licey.
J'ai énormément confiance en moi, en mes capacités d'être très bon et un atout pour cette équipe maintenant, a-t-il ajouté.
Arrivé au complexe d'entraînement des Blue Jays en Floride en janvier, bien avant la reprise de l'action à travers le baseball majeur, Pearson a trimé dur pour garder le rythme. Ses entraîneurs en percevaient déjà l'impact en début de camp.
Il a été génial jusqu'ici, pour être honnête avec vous. On dirait qu'il n'y a pas autant de pression sur lui qu'auparavant, ce qui est bien. Il s'occupe de faire son travail et il a l'air très confortable dans sa peau actuellement, racontait l'entraîneur des lanceurs, Pete Walker, dans les premiers jours du camp. Je pense qu'il sait qui il est en tant que lanceur en ce moment.