
Négociations des régimes d’assurance : le SCFP du Nouveau-Brunswick dit être mis à l’écart
Radio-Canada
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) du Nouveau-Brunswick affirme que la province a expulsé ses représentants du Comité permanent sur les régimes d’assurance.
Le SCFP dénonce cette expulsion, car pour bien représenter ses membres, il a son mot à dire, clame-t-il.
Le Comité permanent sur les régimes d’assurance supervise les négociations des régimes d'avantages sociaux, comme ceux de l’assurance maladie ou l’assurance dentaire, pour plus de 90 000 travailleurs publics, ainsi que les retraités et les membres de leurs familles.
Le comité est constitué de neuf représentants de différents syndicats et de neuf représentants du gouvernement provincial, explique Simon Ouellette, porte-parole du SCFP du Nouveau-Brunswick, au micro de La matinale, jeudi.
La semaine dernière, les quatre représentants du SCFP du Nouveau-Brunswick ont reçu une lettre les informant qu’ils ne pourraient pas participer à la prochaine réunion, qui s’est déroulée mercredi, affirme Simon Ouellette.
Il explique cette expulsion par le fait que le SCFP a refusé de signer un accord de non-divulgation très restrictif, dit-il. C’est une sorte de bâillon qui fait en sorte qu'on ne peut plus rien dire à nos membres par rapport à ce qui se discute à cette table-là, alors que ce sont des bénéfices négociés.
Le SCFP demande d’être réintégré à la table du Comité permanent sur les régimes d’assurance et compte bien talonner la province.
Lorsqu’on doit faire un processus d’appel d'offres, par exemple pour décider qui sera le prestataire d'assurance santé pour la province, et bien ça passe par la table du comité permanent des régimes d’assurance et nous évidemment on veut avoir un mot à dire là-dedans parce que c’est l’argent du public, c'est l'argent des membres, c’est l'argent des retraités, dit Simon Ouellette.
Selon son site internet, le SCFP compte 30 000 membres dans toute la province et représente des travailleuses et travailleurs de la santé, de l’éducation, des municipalités, des universités, des services sociaux, des transports et des foyers de soins.