Négociations à Radio-Canada : l’entente de principe approuvée par les membres du STTRC
Radio-Canada
Les 2800 membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Radio-Canada (STTRC-CSN) ont approuvé dimanche à 88 % l’entente de principe conclue le 22 août dernier entre l’employeur et le comité de négociation au terme de onze mois de négociations.
Réunis hier en assemblée générale, les employés du réseau français du Québec et de Moncton se sont massivement rangés derrière leurs représentants syndicaux qui avaient recommandé une acceptation de l’offre présentée par Radio-Canada.
Confrontés comme tous les travailleurs à l’augmentation importante du coût de la vie ces derniers mois, aux négatifs de la pénurie de main-d’œuvre et à de nouveaux enjeux qui ont émergé pendant la pandémie, dont l’intégration du travail à distance pour une partie des employés, les syndiqués réclamaient notamment de meilleurs salaires, mais aussi davantage de stabilité d’emploi et des horaires, notamment pour les employés surnuméraires.
Le contrat de travail qui devrait être entériné au cours des prochains jours s’échelonnera jusqu’en mars 2025.
L’entente prévoit en autres des augmentations salariales totalisant 7 % qui s’échelonneront jusqu’à la fin du contrat de travail et diverses mesures de stabilisation de la main-d’œuvre, dont l’affichage de 120 postes permanents, des ententes touchant la gestion des horaires de travail, le recrutement, l’ancienneté, les affectations temporaires de même que le télétravail.
Se disant très heureux du résultat du vote, le vice-président principal de Radio-Canada, Michel Bissonnette a estimé dans un communiqué publié en fin de journée dimanche qu’il s’agit selon lui d’une bonne entente, raisonnable et responsable.
« Le nouveau contrat de travail propose des solutions aux défis actuels de l’industrie comme la pénurie de main-d'œuvre, la rétention et le développement des employé(e)s. »
Le nouveau contrat de travail entrera en vigueur dès sa signature.
Le STTRC représente tous les employés de Radio-Canada qui œuvrent au Québec et à Moncton, sauf ceux faisant partie de l'Association des réalisateurs et de l'Association des professionnels et superviseurs.