Musée du squelette: un poste comblé en moins de 48 heures
TVA Nouvelles
Si beaucoup d’entreprises peinent à se trouver du personnel en raison de la pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement, le Musée du squelette, lui, a pu embaucher une guide pour la période estivale en moins de 48 heures.
Pierre-Henry Fontaine, le propriétaire et fondateur du musée situé sur l’île Verte au nord de Cacouna dans le Bas-Saint-Laurent, a mentionné sur sa page Facebook le 19 avril à 23 h 35 qu’il cherchait quelqu’un pour l’aider cet été, et à 22 h 16, le 21 avril, il annonçait que le poste avait été comblé!
Marjo, une femme de 26 ans originaire de la grande région de Montréal, a accepté ce défi. En entrevue, elle nous a confié qu’elle est familière avec l’île étant donné que ses parents ont une maison dans ce secteur et qu’elle a été guide au phare historique de l’endroit l’été dernier.
«Je voulais retourner au phare, mais la mairesse m’a dit que le propriétaire du Musée du squelette cherchait quelqu’un», nous a mentionné Marjo, disant souhaiter n’être nommée que par un surnom.
Son embauche s’est faite très rapidement, oui, il y a eu d’autres candidats, oui, mais il semble qu’elle se soit manifestée au bon moment avec les bons atouts.
M. Fontaine, à qui nous avons aussi parlé, n’a pas caché que le créneau des squelettes dans lequel il évolue peut susciter de l'intérêt chez les jeunes et le fait bénéficier d’un certain pouvoir d’attraction, mais que la réalité de vivre sur l'île peut en dissuader quelques-uns à s’y installer pour quelques mois.
«Les étudiants qui veulent sortir lors de leurs journées de congé ce n'est pas facile en étant sur l'île, a indiqué le propriétaire du Musée du squelette. J'ai été content de trouver une étudiante qui connaissait déjà cette réalité rapidement.»
Marjo était consciente que quelques personnes avaient manifesté leur intérêt à travailler à cet endroit, mais était relativement confiante d’obtenir le poste étant donné sa connaissance de l’île et le fait qu’elle ne considère pas le relatif isolement comme un problème.
«Le traversier ne passe pas fréquemment en raison de la marée. Donc, c’est plus difficile de sortir de l’île. Pour ma part, ça me calme d’être à cet endroit et il y a un beau contraste avec la ville. Ce n’est pas un problème pour moi.»