Ms. Pac-Man intronisé au Temple de la renommée du jeu vidéo
Radio-Canada
Le musée The Strong de New York a dévoilé jeudi les quatre nouveaux titres à intégrer son Temple de la renommée du jeu vidéo. Ms. Pac-Man, The Legend of Zelda: Ocarina of Time, Dance Dance Revolution et Sid Meier’s Civilization ont été intronisés, rejoignant des jeux mythiques comme Super Mario Kart, Les Sims et Donkey Kong.
Ms. Pac-Man, créé en 1981 par l’initiative d’élèves du Massachusetts Institute of Technology (MIT), a été le premier jeu dont on a annoncé l’intronisation lors d’un événement diffusé en ligne jeudi.
La version féminine du mythique jeu d’arcade Pac-Man, qui capitalisait sur le succès de son prédécesseur lancé en 1980, vient ainsi rejoindre son grand frère, qui a été intronisé en 2015. Avec ses quelque 125 000 cabinets d’arcade vendus dans les cinq années suivant sa sortie, il s’agit de l’un des cinq plus grands succès pour un jeu d’arcade.
Cette suite présentait des labyrinthes plus sophistiqués, des adversaires plus malins et de nouveaux défis, mentionne-t-on dans un billet de blogue sur le site de The Strong.
C’est aussi un jeu symbolique pour les joueuses, car le personnage a permis de reconnaître que les jeux vidéo ne sont pas juste pour les hommes, mais pour tout le monde, a affirmé Julia Novakovic, archiviste senior du musée The Strong.
« En proposant le premier personnage féminin de jeu vidéo largement reconnu, "Ms. Pac-Man" a marqué un tournant dans la conversation culturelle sur la place des femmes dans les salles d'arcade et dans la société en général. »
The Legend of Zelda: Ocarina of Time, le premier jeu en 3D de la populaire série de Nintendo, a reçu à son tour sa place au Temple de la renommée, rejoignant le titre original du personnage Link, inscrit depuis 2016.
« Aujourd'hui encore, les développeurs et développeuses du monde entier considèrent que "The Legend of Zelda: Ocarina of Time" a influencé leur façon de créer des jeux. »
La fluidité des combats, la complexité des énigmes, l'évolution de l'histoire et l'univers 3D tentaculaire se sont combinés pour susciter auprès des joueuses et joueurs un émerveillement à ce jour jamais oublié, a ajouté le conservateur du musée.