
Mortalité en baisse et natalité en hausse en France
TVA Nouvelles
La crise sanitaire s’est à nouveau traduite en 2021 par une surmortalité notable en France, mais moindre qu’en 2020, tandis que les naissances et les mariages ont rattrapé les niveaux d’avant l’épidémie après quelques mois de creux.
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Le solde naturel, qui avait atteint un plus bas historique l’an dernier (à + 66.000), s’est légèrement repris, à + 81.000, selon le bilan démographique annuel de l’institut national de la statistique (Insee) dévoilé mardi.
Également portée par le solde migratoire (+140.000), la population française a donc augmenté de 0,3 % en un an, pour atteindre 67,8 millions d’habitants début 2022.
La natalité a davantage résisté qu’attendu. Après avoir atteint un niveau historiquement bas en 2020 - sans rapport avec la COVID-19 elle avait pourtant commencé par reculer encore début 2021, neuf mois après le premier confinement: la crise sanitaire et ses incertitudes «ont pu décourager les couples de procréer au printemps 2020» et les inciter à «reporter leurs projets de parentalité», relève l’Insee.
Cela s’est traduit par un décrochage de 10 % des naissances entre mi-décembre 2020 et mi-février 2021, par rapport à la même période un an auparavant.
Par la suite cependant, le nombre des naissances a connu un rebond en mars et avril, puis une « forte remontée» depuis l’été. Au final, 738.000 bébés sont nés en 2021, soit 3.000 de plus que l’année précédente (+0,4 %), mettant fin à une baisse continue entre 2015 et 2020.
L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF), qui avait lui aussi constamment diminué sur la même période, a donc cessé de baisser: il a été de 1,83 enfant par femme en 2021, après 1,82 en 2020.