
Mort d'un civil à Saint-Agapit: la SQ n'est pas en faute, juge le DPCP
TVA Nouvelles
La Sûreté du Québec (SQ) n’est pas en faute dans la mort d’un homme de 41 ans qui a fait feu à plusieurs reprises à l’endroit des policiers, l’an dernier à Saint-Agapit, en Chaudière-Appalaches, a tranché le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), mercredi.
Après examen du rapport produit par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) en lien avec l'événement survenu le 4 octobre 2020, le DPCP a conclu que la SQ n’avait pas commis d’infraction criminelle en neutralisant le civil.
Après avoir cherché deux heures l’homme de 41 ans, qui semblait en crise et qui tenait des propos inquiétants, des policiers ont tenté d’interagir avec lui, vers 4 h 22.
Ce dernier a fait feu en leur direction et a pris la fuite pour se réfugier à son domicile. Les membres du groupe tactique d'intervention (GTI) ont alors établi un périmètre autour de la demeure. L’homme a tiré quelques coups de feu en direction des policiers.
À 8 h 31, l'homme est sorti de la résidence quelques instants et a fait feu en direction des agents. Vers 8 h 50, l'homme est sorti de nouveau avec une arme dans les mains, et cette fois, cinq membres du GTI ont fait feu vers l’homme, mais une seule balle l’a atteint.
Le suspect a immédiatement reçu des soins, mais son décès a été constaté peu de temps après.
Considérant le danger imminent auquel les policiers faisaient face, les armes utilisées par l'homme et son défaut d'obtempérer, les policiers avaient des motifs raisonnables d'estimer que la force appliquée à l'endroit de l'homme était nécessaire pour leur protection et celle des civils contre, a indiqué le DPCP.
Ce dernier est d'avis que l'emploi de la force par les agents de la paix était justifié en vertu de l'article 25 du Code criminel. L'analyse de la preuve ne révèle pas à son avis la commission d'un acte criminel par les policiers de la SQ impliqués dans cet événement.