Morgan Wallen au Québec: cinq choses à savoir sur cette vedette de la musique country
Le Journal de Montréal
Neuf ans après avoir fait ses premiers pas dans l’industrie musicale, Morgan Wallen est déjà considéré comme un futur membre du Temple de la renommée de la musique country. Découvrez pourquoi avec ces cinq faits.
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Morgan Wallen s’est fait remarquer en 2014, lors de la sixième saison de The Voice aux États-Unis. Même si Blake Shelton, un gros joueur dans le monde du country, faisait partie des juges pour les auditions à l’aveugle, ce sont Usher et Shakira qui ont fait pivoter leur fauteuil pour recruter Wallen.
Usher s’était d’ailleurs montré très élogieux envers son jeune protégé, qui avait alors 20 ans, avançant qu’il avait « le potentiel de devenir une vedette, peu importe le style qu’il allait choisir. »
Wallen a signé son premier contrat de disque quelques mois après avoir été éliminé de The Voice.
En janvier 2021, Wallen présentait son deuxième album, Dangerous : The Double album. Ce projet passera ses 10 premières semaines de vie au sommet du Billboard 200 ; une première depuis l’album Whitney, de Whitney Houston, paru en 1987.
Les Billboard Music Awards n’ont pas manqué de souligner le succès de cet opus, en décernant au chanteur du Tennessee les prix du meilleur artiste country, du meilleur artiste country masculin et du meilleur album country.
Le troisième élan de Morgan Wallen, One Night At A Time, présenté en mars 2023, a également marqué l’histoire des palmarès Billboard.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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