![Montréal réclame un plan du ministère pour mettre fin aux nuisances de Sanimax](https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/b38a1430-0841-11ec-9659-7f2bd51f7697_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=51&w=1200&h=675&width=1200)
Montréal réclame un plan du ministère pour mettre fin aux nuisances de Sanimax
TVA Nouvelles
La Ville de Montréal demande au gouvernement du Québec d'intervenir pour mettre fin aux problèmes d'odeurs à l’usine de Sanimax dans le secteur de Rivière-des-Prairies.
• À lire aussi: Montréal réclame un plan du ministère pour mettre fin aux nuisances de Sanimax
La sortie de Montréal fait suite à l'annonce, mercredi, d'un plan d’action présenté par le ministre Benoit Charette, responsable de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, pour réduire les odeurs de l’usine de Sanimax à Lévis.
«Je suis extrêmement déçu de voir que le gouvernement agisse à Lévis, mais pas dans Rivière-des-Prairies. Je ne vois absolument pas comment justifier que notre secteur ne fasse pas partie du plan d’action» a dénoncé Caroline Bourgeois, mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles.
Pour elle, c’est «inconcevable», d’autant que la problématique n’est pas nouvelle, les plaintes affluant depuis plusieurs décennies, selon ses dires.
Le ministre Benoit Charette a annoncé mercredi son plan pour mettre fin aux nuisances, après avoir reçu une avalanche de plaintes au cours de l’été 2021. Prévoyant, notamment des mesures pour atténuer les odeurs, le plan avait été élaboré en collaboration avec le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) et l’entreprise Sanimax.
À Montréal, dans le secteur de Rivière-des-Prairies, des citoyens se plaignent depuis longtemps des odeurs nauséabondes qui polluent leur quotidien. L’usine est spécialisée dans la récupération d’animaux de ferme morts, d’huile de cuisson usée ou de peaux et de matières organiques, entraînant des odeurs de putréfactions.
«Il suffit de venir en pleine canicule. Et je ne parle pas d’être en face de l’usine. Les résidents, jusqu’à un kilomètre et demi, sont obligés d’interrompre leurs activités pour rentrer à l’intérieur en raison de l’odeur des carcasses animales. Tout le quartier en subit les conséquences», a illustré Mme Bourgois.
Elle rappelle que les carcasses qui arrivent à l’usine sont dans un état de «putréfaction avancée», d’autant que les camions qui les transportent ne sont pas réfrigérés ni fermés hermétiquement. Plusieurs déversements sur la chaussée dans les dernières années ont d’ailleurs soulevé l’ire des résidents du coin.