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Montréal et la pancarte des Rays de Tampa Bay
Radio-Canada
« Mon Dieu! Une pancarte! Ça devient sérieux! »
Il y a quelques jours, beaucoup de gens se sont énervés en apprenant que les dirigeants des Rays de Tampa Bay entendaient profiter des prochaines éliminatoires pour faire la promotion de leur projet d’équipe itinérante, qui ferait la navette entre Montréal et la Floride.
Matt Silverman, le président des Rays, avait révélé que son organisation comptait afficher une pancarte dans le territoire des balles fausses, au champ droit du Tropicana Field, pour faire savoir au public que cette idée suit bel et bien son cours. Une opération de sensibilisation plus structurée, avait-il ajouté, allait suivre après la Série mondiale.
Or, cette fameuse pancarte ne verra finalement pas le jour. Les protestations ont été si fortes et si nombreuses que le propriétaire des Rays, Stuart Sternberg, a été forcé de présenter de plates excuses mardi soir.
Il a plaidé que les amateurs de Tampa n’en avaient pas contre le projet d’équipe itinérante et qu’ils déploraient simplement le fait que cette affiche allait faire ombrage aux performances des Rays durant les éliminatoires. Mais disons les choses comme elles sont : la majorité des amateurs de baseball de Tampa, tout comme ceux de Montréal, s’oppose vivement à cette idée.
Le propriétaire des Rays et son partenaire québécois, Stephen Bronfman, se retrouvent donc au pied d’une pente très abrupte. Leurs chances de renverser la vapeur sont minces. Et s’ils veulent y parvenir, ils devront complètement changer leur façon de faire. Parce que depuis que ce concept de villes soi-disant soeurs a été dévoilé il y a un peu plus de deux ans, les deux milliardaires entretiennent un flou artistique et ne font qu’abreuver le public de déclarations sibyllines.
Bref, ils agissent comme tous les propriétaires d’équipes sportives à la recherche d’importantes subventions publiques.