Montréal doit apprendre de Toronto
Le Journal de Montréal
Une mère de famille qui a perdu son fils lorsqu’il s’est fait abattre devant chez elle il y a cinq ans, et qui se bat pour une meilleure prévention, prévient les Québécois qu’il ne faut pas suivre l’exemple de la gestion de crise de Toronto.
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« Mon fils n’était pas parfait, mais il ne méritait pas ça. Sa vie comptait, la vie de toutes les victimes compte, et ils ne font rien. Il manque la volonté politique de s’attaquer à la source du problème », laisse tomber Shauna Brown.
Son fils, Demal Graham, fait partie des centaines de morts ces dernières années dans la capitale ontarienne.
« Si le Québec suit la même voie, la situation ne pourra qu’empirer », insiste-t-elle alors qu’elle reçoit Le Journal dans son salon. On peut y voir près de la porte d’entrée un mémorial « pour ne pas oublier » Demal, un passionné de musique et papa d’une petite fille.
Le jeune homme de 25 ans a été fauché en juillet 2017. Il s’est fait cribler de balles alors qu’il était devant la résidence familiale, dans le secteur de Scarborough, l’un des plus violents de Toronto.
Le tueur court toujours aujourd’hui. Mais la police a indiqué à Mme Brown qu’on ne croit pas que son fils était visé par l’attaque.
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