Montréal accepte les résultats de tests rapides comme preuve pour ses employés
Radio-Canada
La Ville de Montréal a annoncé vendredi qu'elle acceptera de ses employés qu'ils présentent le résultat d'un test rapide comme preuve de contamination à la COVID-19, comme le prescrit la santé publique.
La décision de l'administration montréalaise s'appuie sur les recommandations de la directrice régionale de santé publique, Mylène Drouin, qui a déclaré jeudi que tous les tests sont fiables.
La Dre Drouin affirme qu'il n'est pas nécessaire pour une personne ayant obtenu un résultat positif à l'aide d'un test rapide de faire valider ce résultat en subissant un test PCR dans un centre de dépistage.
Sur la plateforme de dépistage (Nouvelle fenêtre) de la COVID-19 du gouvernement du Québec, on peut lire que le dépistage en centre de dépistage devrait être envisagé seulement si vous avez des symptômes de la COVID-19 et que vous ne disposez pas de tests rapides.
Les centres de dépistage de la métropole sont surchargés en raison de la progression fulgurante du variant Omicron.
Pour calmer la frustration de milliers de Québécois incapables de se procurer des tests rapides, le gouvernement de François Legault s'approvisionnera directement sur le marché, plutôt que d'attendre les livraisons du gouvernement fédéral.
D'après les informations obtenues par Radio-Canada, le Québec a franchi la barre des 10 000 cas quotidiens jeudi. Mais ce nombre pourrait s'avérer plus élevé puisqu'en vertu des nouvelles directives en matière de dépistage, il est difficile pour la santé publique d'avoir un portrait précis de la situation épidémiologique.
Jeudi, la Dre Drouin avait affirmé qu'un Montréalais sur cinq qui se présente à un centre de dépistage reçoit un diagnostic positif de COVID-19, du jamais-vu depuis le début de la pandémie.