
Monnaie et armée: un gouvernement du PQ définira les contours d’un Québec souverain
TVA Nouvelles
Un gouvernement du Parti québécois définira clairement les contours d’un Québec souverain, incluant la monnaie et l’armée de ce nouveau pays, dès le déclenchement d’une campagne référendaire.
• À lire aussi: Garantir la gratuité scolaire jusqu’à l’université: PSPP en désaccord avec son aile jeunesse
• À lire aussi: L’idée de la gratuité scolaire fait son chemin
C’est là une des positions adoptées par les délégués péquistes réunis samedi en congrès d’orientation à Trois-Rivières.
Comme il est de coutume dans les rassemblements du PQ, l’idée de détailler le projet indépendantiste a fait surface.
Nombreux sont les leaders péquistes à s’être mis dans l’embarras lorsqu’est venu le moment de spéculer sur ces sujets récurrents dans le monde des indépendantistes. En 2014, en campagne électorale, Pauline Marois s’était enfargée dans la monnaie et les frontières d’un Québec pays.
Cette fois, les militants ont choisi la transparence. La proposition en faveur de la présentation «d’une définition claire du Québec souverain sous forme d’une fiche signalétique précisant, entre autres, la monnaie, l’armée, les régimes de pensions, la garde des frontières et le régime politique dès le déclenchement d’une campagne référendaire» a rallié une majorité de délégués.
À l’origine de la suggestion, Andrée Sylvain a plaidé pour que le parti réponde clairement aux questions «pratico-pratiques» de l’accession à l’indépendance. «Ce sont des questions cruciales, qui peuvent faire disparaître la peur», a-t-elle dit.
Contre la proposition, Cédric Gagnon-Ducharme a prévenu les délégués contre ce «piège». Selon lui, il n’appartient pas aux militants de choisir les contours d’un Québec pays, mais aux citoyens.