Moncton va investir 1 M$ pour embaucher plus d’agents communautaires
Radio-Canada
La Ville de Moncton au Nouveau-Brunswick compte employer bientôt deux fois plus d’agents communautaires dans le cadre de ses efforts visant à réduire l’itinérance, la consommation de drogue et la criminalité, mais le conseil municipal reconnaît que cela ne va pas résoudre tous les problèmes liés à la santé mentale et à la toxicomanie.
Cette mesure, entre autres, a été adoptée lundi soir par les conseillers municipaux.
Le débat a duré presque trois heures. Des conseillers ont exprimé leurs préoccupations au sujet de la criminalisation de l’itinérance, de la nécessité de répondre aux plaintes du public et des coûts des diverses mesures.
Le conseiller Dave Steeve a indiqué que des résidents risquent de déménager dans d’autres municipalités si vivre à Moncton devient trop difficile.
Le conseil municipal a accepté d’augmenter de 9 à 18 le nombre d’agents communautaires. Le coût estimé à 1 019 213 $ comprend les véhicules, les uniformes, la formation et l’équipement.
Moncton a lancé ce service l’an dernier en vertu d’un contrat conclu avec le Corps canadien des commissionnaires du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard.
Les agents communautaires effectuent des rondes à bord de voitures officielles, ils interviennent sur les lieux des campements de fortune, ils peuvent ramasser des seringues souillées et produire des contraventions en cas d’infractions aux arrêtés municipaux.
Le directeur municipal Marc Landry a indiqué qu’on cherche à embaucher les nouveaux agents immédiatement, mais qu’il peut s’écouler quelques mois pour qu’ils soient formés et équipés.
Le conseiller Shawn Crossman avait dit auparavant qu’il n’appuierait pas l’embauche d’un plus grand nombre d’agents communautaires en expliquant qu’ils ne peuvent résoudre les problèmes de santé mentale et de toxicomanie qui, selon lui, poussent certaines personnes à commettre des vols.