Moncton prolonge son appui financier au Centre Avenir
Radio-Canada
La Ville de Moncton offre un appui financier à l’entreprise qui gère le Centre Avenir pour une troisième année consécutive en raison des difficultés entraînées par la pandémie de COVID-19.
Les conseillers municipaux ont voté mardi pour modifier le contrat de l’entreprise ASM Global. Seuls les conseillers Shawn Crossman et Daniel Bourgeois ont voté contre. La mairesse Dawn Arnold était absente.
La modification permet à l’entreprise de reporter un versement de 364 000 $ qu’elle devait faire cette année. Moncton lui accorde aussi un prêt remboursable maximal de 600 000 $.
Mais le trésorier adjoint et contrôleur, Gregg Houser, a précisé qu’il faut examiner les finances de l’entreprise régulièrement afin de déterminer le montant exact du prêt remboursable qui sera accordé selon les besoins.
M. Houser a ajouté que ASM Global a pris des mesures pour réduire ses dépenses durant les périodes de restrictions liées à la pandémie et qui ont entraîné l’annulation de spectacles et une réduction du nombre de spectateurs.
Il a précisé que l’entreprise a économisé 1,4 million de dollars, notamment en mettant à pied des employés, en enlevant la glace de l’aréna, en cessant de faire fonctionner l’équipement non essentiel et en demandant la subvention salariale offerte par le gouvernement fédéral.
Malgré tout, un rapport préparé par des fonctionnaires municipaux et présenté aux conseillers indique que les mesures sanitaires imposées par le gouvernement ont entraîné l’annulation de spectacles, ce qui a considérablement réduit les revenus du Centre Avenir. L’entreprise a moins d’argent pour couvrir ses dépenses de fonctionnement.
Après le vote, le maire adjoint, Charles Léger, a exprimé le souhait que les choses s’améliorent étant donné la programmation du Centre Avenir cette année.
Le conseil municipal a approuvé une prolongation de l’appui accordé par le conseil précédent en 2020. L’entente de deux ans a permis à l’entreprise de reporter des versements de plus de 700 000 $ qu’elle devait faire à la municipalité et de lui emprunter jusqu’à 825 000 $. En vertu de l’entente, l’entreprise doit rembourser le prêt, intérêts compris, sur une période de 13 à 15 ans. Toute somme qui resterait à payer après 30 ans serait annulée.